lundi 10 mars 2014

Une publicité épatante

Je suis de nature publiphobe ou, pour être plus précis (et en conformité avec une assertion dans un article précédant), je suis très-très réticent à l’adresse de la majorité des publicités dans l’ensemble des médias. Elles sont d’une qualité déplorable de tous les points de vue ce qui me donne envie de les zapper avec un plaisir non dissimulé. Même plus, si un vendeur utilise comme argument « vue à la TV », je l’élimine d’office.
Mais, de temps en temps pour une pub sur 20 (ou trente) je lui trouve un peu d’humour et je la regarde.
La publicité dont je voulais vous parler ce n’est pas une publicité marchande (déjà un point positif) on la voit dernièrement assez souvent sur nos chaines nationales. Il s’agit d’un appel pour les restos du cœur qui montre leur besoin d’aide.
Jusqu’ici, rien que du banal. Mais après une analyse plus profonde, je lui trouve une symbolique d’une intensité formidable car elle présente un condensé de la société actuelle.
Une description pour ceux qui ne l’ont pas regardé : un jeune homme, visiblement fatigué (sinon au bout de ces forces) transporte sur son dos un enfant, une femme et un autre jeune homme. Deux passants remarquent sa fatigue et le déchargent de l’enfant et la femme.
Mais le plus fort arrive : le jeune qui portait sur son dos les autres est visiblement exténué ! Pendant que l’autre jeune, qui continue à rester sur son dos, à l’air en pleine forme, en bonne santé et d’une allure solide, tout contrairement au premier. C'est exactement la vision de notre société actuelle où une quantité des personnes en capacité de travailler et capables de trouver un travail (voir le nombre de postes disponibles dans certains secteurs non pourvus) préfèrent vivre avec des aides sociales, devenant les parasites de notre société, tout sur le « dos » de autres, ceux qui travaillent et produisent la richesse nationale.
Je suppose que les créateurs de ce clip publicitaire n’ont pas remarqué cet aspect, sinon ils auraient évité de la rendre publique, tellement il est anti-politiquement correct.


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