jeudi 8 janvier 2015

LUNEL, RADIOSCOPIE D’UNE EPIDEMIE

L’épidémie, (du grec epi = au dessus et demos = peuple) est, d’après la définition d’un dictionnaire scientifique, «  la propagation rapide d'une maladie infectieuse à un grand nombre de personnes, le plus souvent par contagion ».
Dans le cas de celle de Lunel,  elle se caractérise par des symptômes bien particuliers. Sinon, comment expliquer rationnellement que dans une petite bourgade de l’Hérault, peuplée d’un peu plus de 22000  de Pescalunes (pécheurs de lune en Occitan)  cette forme d’épidémie a pu apparaître soudainement ?
C’est une maladie bénigne, très bénigne, qui apparait partout dans le pays, mais d’une manière plus ou moins isolée. Elle se manifeste sous la forme d’un « dérangement psychiatrique » qui pousse des gens,  à aller combattre le mal là où il se trouve, c'est-à-dire partout ! Chez nous, comme ailleurs.
Pour ce faire, le virus inoculé leur fait manier n’importe quelle arme, mais  efficacement. En récompense, les malades peuvent opter soit pour un loisir exaltant (décapitation des gens avec n’importe quel couteau) soit de passer dans un monde peuplé d’un nombre suffisant de vierges afin de  leur procurer des satisfactions suprêmes,  et ils deviennent… MARTYRS. (Mes plates excuses pour les féministes de tout poil, qui peuvent interpréter tendancieusement, ce qui n’est pas complètement faux.)
Jusqu’ici, rien de spécial, c’est un virus comme un autre et je ne comprends pas pourquoi des hautes autorités en France comme d’ailleurs s’inquiètent ! Surtout que la maladie est considérée comme une récompense divine par des personnalités de grande notoriété scientifique et culturelle ; des imams éclairés, quoi…


Et la concentration de malades dans la petite commune de Lunel ? Plus d’une dizaine de cas, partis se battre en Syrie, dont six qui sont passés dans le monde peuplé de vierges. Ca fait beaucoup et les gens s’interrogent ; et ils s’interrogent où ? Sur la Place des… Martyrs (de la Résistance). Le nom,  vraiment prédestiné.
Je trouve bien le maire de la commune, du nom de  Claude Arnaud. Il s’insurge d’abord : « Les Lunellois vivent à juste titre comme un profond sentiment d’injustice le fait que leur ville soit ainsi stigmatisée » Eh oui, la STIGMATISATION !!! Qu’est qu’on entend partout de  cette stigmatisation, tous les Français ne font rien d’autre que stigmatiser. Mais arrêtez, les gens ont le droit de s’amuser, d’étrangler, décapiter ou tirer sur des policiers ou tout simplement d’entrer avec sa voiture dans le tas d’une place publique. C’est simplement la fête (prononcez « teuf », ca fait plus couleur locale)
Revenons à l’épidémie lunelloise ( le maire préfère cette appellation à l’autre, en occitan) Car M. le maire s’est avisé après un certain temps et  a osé enfin à demander aux autorités musulmanes de « s’expriment clairement pour condamner fermement ces départs»
Mais qu’est qui lui est arrivé ? Il commence lui aussi à STIGMATISER ?
Le Président de  l’Union des musulmans de Lunel, M. Lahoucine Goumri (l’actuel président, car l’ancien fait dans la discrétion, vu que son fils lui-même fut atteint de la maladie)  a eu une réaction exemplaire :
« Sur les 6 000 musulmans de Lunel, on nous parle d’une dizaine de départs, ça représente une infime minorité »
Mais il a raison ! Dans un commune de 22000 habitants, 6000 musulmans et  uniquement une dizaine de malades, ce sont « des cas isolés » dixit l’honorable Président.  Bien sur, quand il y aura quelques milliers, on peut en rediscuter. Et pour les excuses, continue ce grand penseur, adressez-vous… à la synagogue. Véridique !
Mais l’explication, pourquoi à Lunel ? Je crois que c’est la même chose qu’il m’est arrivé à moi : j’étais au Club Med et il y avait plein de monde. Au resto, au club, nous  étions les uns sur les autres. Et alors, quelques cas de grippe et tous tombés malades. A Lunel c’est pareil : la mosquée est petite, probablement pas bien aérée, plein de monde et le virus se propage. Ne pensez-vous  que c’est la bonne explication ?

Sorel



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