jeudi 1 janvier 2015

POLITIQUE FRANCAISE : VAUDEVILLE OU CIRQUE?

A la convenance de chacun, moi j’opterais plutôt pour la deuxième formule. Regardons simplement  ce qui se passe à l’intérieur de chaque formation politique au vu et su de tout le monde, sans compter des choses qui ont lieu dans l’aparté, dans des conciliabules et entretiens occultes.
1 Commençons par le "grand" Parti Socialiste qui est au pouvoir ; même plus qui jusqu’a peu de temps il cumulait tous les pouvoirs : présidentiel, législatif, l’exécutif national et la très grande majorité de l’exécutif territorial, sans compter les forts relais dans les médias et le monde juridique. Si j’utilise le terme Bérézina, ce n’est pas suffisant ; mais mon maigre bagage linguistique ne me permet de trouver un autre plus fort.
Apparemment il y a un Président de la République ; mais qui cumule les bourdes (tellement nombreuses qu’un simple article ne suffit pas pour les énumérer) comme d’autres cueillent des champignons. Ce qui est évident, c’est qu’il possède une  incapacité chronique, viscérale de diriger,  de transiger quoi que ce soit. De promettre, oui : l’embellie économique quand la réalité montre le contraire, l’inversion de la courbe du chômage quand elle s’accroît dangereusement, de traquer la finance avant de la soutenir,  de  nous bombarder des impôts et taxes avant de promettre le contraire et j’en passe. Le comble, il a promis de pacifier le pays et a mis Taubira à la justice faisant sortir des millions de Français dans la rue. Prochainement elle sortira tous les voyous des prisons, mais ceci est un autre sujet.
Curieusement, si 30 ans en arrière on voyait des écriteaux : »je suis un c.., j’ai voté Mitterrand » de nos jours personne n’a voté Hollande !!! Alors, il a bourré les urnes ou quoi ?
Les gouvernements se succèdent, les couacs aussi : une Bricq dehors, une Royale dedans,  jusqu’à l’épisode du trio infernal, les Daltons (Montebourg, Hamon et Fillipetti) qui claquent la porte ! Ca fait du grabuge.
Et le parti ? C’est pareil : entre des loyalistes qu’on ne voit pas trop et les frondeurs qu’on voit partout, il y a les adversaires de la bande à Aubry tapis  dans l’ombre et tous avec les couteaux bien aiguisés. Le carnage annoncé pour le prochain congrés !
2 Du coté de l’opposition, à l’UMP c’est loin du paradis terrestre.  Après les chamailleries de classe de 6-ème avec la guerre des sous-chefs de gare Copé-Fillon, l’affaire Bygmalion –les gros sous- nous assistons au retour du Zorro.
Sarko de retour, un bon scénario à prime abord. Mais regardons de plus près : comme vigueur verbale ca va, mais programme… quedal. Quant à la ligne de conduite, on pouvait espérer mieux ; devant un auditoire il propose un détricotage de la loi Taubira, suite aux sifflets de la salle il accepte son abrogation. Et si l’auditoire était des fanas du mariage gay, serait-il  devenu partisan de l’infâme qui loge place Vendôme ?
Il est finalement élu président de l’UMP. Résultat, il fait dans la « synthèse » c’est à  dire le mariage de la carpe et du lapin. Du haut en bas, du tandem improbable Wauquiez-NKM jusqu’aux très nombreux délégués nationaux, secrétaires nationaux, secrétaires thématiques, délégués nationaux et autre responsables nationaux, c’est le melting pot : toutes les tendances, tous les clans et coteries ont leur représentants. Après une campagne sous la devise : pas de courants, pas de voix partisanes, une seule ligne, ça ne fait pas très cohérent.Il a réussi de se faire un nouveau converti : le sieur Galouzeau de Villepin, ancien président fondateur de la défunte République Solitaire (pardon, Solidaire !) Du « croc de boucher » à « bras dessus-bras dessous » c’est le grand écart.
Malgré cela, il y a quelques oubliés dans organigramme et ils se sont fait vite connaître haut et fort: Morano, Dati.
Ceci n’est que le début, car le 2016 n’étant pas très loin, les longs dents  (ne pas confondre avec les sans-dents d’Hollande, pas du tout la même chose) se font déjà connaître : un vieux crane luisant sur le retour, un loser avec un regard de rottweiler (le chien pas l’ancienne maîtresse d’ Hollande) qui s’accroche, un rond de cuir ex (ou actuel) vendeur d’assurances sont sur les rangs, couteaux aiguisés. En attendant les autres qui se préparent à la « lutte finale » mais sans l’Internationale.
3 Passons vers l’extrême gauche ; il y a d’abord le Front de Gauche . Plus le Méluchon -Pol Pot d’opérette –s’agite, vitupère, insulte et dénigre, plus  les résultats sont maigres. Ce qui fait qu’entre les dépouilles du moribond Parti Communiste avec son inconnu chef et les inconditionnels de Méluche il y a de la bagarre surtout à l’occasion des élections. Pensez bien, braves gens, qu’entre les derniers caciques qui veulent conserver quelques places d’élus en s’acoquinant avec les socialistes, et les enragés stalino-castristes, la rancune est tenace. Ce qui a conduit à la démission de Mélenchon de la coprésidence du Front ! Quelle perte…Mais il n’arrête pas d’aboyer pour autant, en rêvant d’un retour vers une victoire finale quand tous ses adversaires (soit 92 % des Français) verront ce qu’ils verront : le poteau !! Staline, Mao et Pol Pot  dépassés, pardi.
Quant au NPA et son inimitable postier- pédaleur (pour la télé), comme il n’a plus un seul prolétaire se mettre sous la dent, il se rabat sur des islamistes de tous poils ; peut-être on le verra un jour sous les drapeaux de l’Etat Islamique, ca lui ira très bien à notre révolutionnaire de salon.
4 A l’autre bout de l’échelle, l’irréductible ennemi de Mélenchon, Marine le Pen avec son FN et RBM (quelle différence, j’attends que quelqu’un me l’explique) Bien qu’ennemis farouches, le programme économique de Marine et du Meluche est identique, croire que l’un a copié sur l’autre ! Comprenne qui pourra.
Première schisme, la fifille s’est fâchée avec papa, elle a quittée même le domicile parental ! Marquez, à 46 piges, ce n’est pas trop tôt…Mais avec le gâteau promis, « le vieux » s’est assagi : il a la désignation de chef de file pour les régionale du PACA c’est le bon os. Qui sait, il espère peut-être devenir premier ministre en 2022, c’est normal pour un briscard qui aura 94 berges.
Mais le gros du boulot (plutôt le boulet) commence. Déjà Marine s’est fait étripée par des braves frontistes qui n’ont pas appréciés ses prises de position contre l’antisémitisme (la traitant de « sionisée »),  mais avec son dernier bras droit –Phillipot- les choses se sont corsées. D’abord des escarmouches entre le sieur Phillipot et des anciens qui ont conduit à des démissions ou exclusions (élus de Moselle, Meurthe et Moselle, une élue parisienne et d’autres).
Le clou, la nomination de Sébastien Chenu, co-fondateur du lobby  homosexuel  GayLib en tant que responsable des affaires culturelles en même temps que le coming out de l’homosexualité de Phillipot précédé du celui de Steeve Briois, ont mis la sphère  F.N. en émoi :  Bruno Gollnich,  sorti du bois (il attends son heure) se déclare « stupéfait », Karim Oukich  est contre sa nomination, Louis Alliot met en garde sur la ligne rouge qui est l’abrogation de la loi Taubira.  Mais le grand déballage apparaît parmi les cadres moyens ou les militants de base qui ont des prises de position bien plus abruptes, vu le fond de commerce « anti pédé » des anciens F.N.
5 N’oublions pas le « génie des Pyrénées » l’homme qui se rêve sauveur de la France tout seul dans son réduit béarnais, le célébrissime perdant François Bayrou et son MODEM taille ultra small. Eh oui, il fait l’exception, il n’y a aucune querelle, aucune divergence, vu que tout le monde s’est évaporée, laissant le pauvre gourou F. B. seul avec sa dévote, Marielle de Sarnez (elle a bien la tête d’adepte  d’une secte…) Dès qu’il y aura un troisième dans l’affaire, je vous tiendrai au courant. En attendant, il commence à faire des yeux doux à l’UDI, composée des anciens bayrouistes qui ont f…le camp le traitant de tous les noms. C’est de la real politique, on s’accroche aux branches quand on ne peut pas faire autrement. Surtout que grâce au pâlot chauve de Bordeaux (« le meilleurs d’entre nous » comme disait Chirac quand ils étaient en tête à tête) il a pris la mairie de Pau. Il nage dans le bonheur, je l’ai même vu pleurer.
6 Justement, parlons de l’UDI. C’est exactement pareil, autant de membres, autant de divisions : entre la Gauche Moderne, Le Nouveau Centre, le Parti Radical, la Force Européenne Démocrate, c’est peut être le CENTRE, mais on perd le NORD ; je dirais plutôt un micmac des centres mous mais prêts à se déchirer.  Nous avons eu un avant goût avec l’élection du Secrétaire Général du Parti Radical où la guerre entre Laurent Hénart et Rama Yade a laissée des traces (pas d’interprétations grivoises, SVP). Mais c’est à l’occasion des élections pour la présidence du parti centriste que les querelles de gamins a fait des vagues : le bébé prématuré –Yves Jego- ainsi que J-L. Fromantin se sont fait sortir du premier tour (et ils ont braillés, les petits) avant la guerre finale entre le GRAND RIGOLARD-Morin  et le VIRIL BAROUDEUR-Lagarde.

J’ai fais le tour. C’est vrai que pour beaucoup de Français le temps n’est pas à la rigolade, sinon les troupes de Grüss, Zavattta, Médrano et autres seraient en faillite par la concurrence de nos politiques ! Y’a qu’à les regarder :












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