dimanche 1 février 2015

LE BOBOLAND AMERICAIN CONTRE LA LAÎCITE FRANCAISE

Bien sur, aux USA il y a aussi une gauche bobo ! Chez eux la gauche en général est désignée sous le vocable « libérale ».Attention,  ne pas confondre avec l’acceptation française de ce mot qui est totalement différente ! Chez nous, mot maudit, vitupéré par une grande partie du corpus politique français : l’extrême gauche, l’extrême droite, une grande partie de la gauche.
Mais revenons au sujet ; la gauche américaine, regroupée en général dans les grandes villes cosmopolites et principalement dans la grosse pomme et le célèbre L. A. est très forte dans les médias de grande tirage, le  showbiz et dans certains campus universitaires. Donc dans tout ce qui fabrique l’opinion moutonnière. Et la partie de cette gauche, ce que j’appelle le boboland, vit et agit à l’identique avec nos bobos, mimétisme idéal.
 Amusant, pendant un voyage aux Etats Unis j’ai appris, avec une dose d’étonnement, que les américains appellent leurs bobos…bolchéviques chics !!!
Comprennent-ils ce que veut dire la laïcité  la française ? J’en doute fortement, en analysant des réactions aux derniers attentats islamistes perpétrés en France début janvier 2015.
Si la grande majorité des représentants de la gauche  américaine, en accord avec le reste du pays,  a exprimé la solidarité avec nous, en même temps nous avons eu droit à des critiques bien curieuses.
L’offensive bobo-américaine vient de loin (plutôt de haut). L’éminent Président lui-même, le grand beau Barak Obama refuse de nommer l’islam radical comme l’ennemi  et il entonne le slogan maintes fois entendu : « ca n’a rien avec l’islam »  Et lui, il veut DIALOGUER ! Avec qui, on ne sait pas très bien, lui non plus. Je lui suggère ; avec le Calife Abou Omar al Baghdadi du Daesh pendant une pause des bombardements contre ses positions en Irak et Syrie…Ou avec Aboubakar Shekau, le doux et pacifiste leader du Boko Haram. Enfin, il a un choix très large pour le dialogue. Ceci expliquerait aussi sa préférence de regarder un match de foot à la télé et ne pas se déplacer à Paris le 11 janvier comme d’autres chefs d’Etats ?
Et toute la gogôche américaine, à l’unisson avec lui, réduit le problème avec nos islamistes radicaux à une simple question socio-économique et accusent les autorités française de discrimination ou carrément de racisme. Nous ne sommes pas loin de l’apartheid !
J’ai trouvé des affirmations, pour utiliser un euphémisme, hasardeuses ou plutôt ubuesques ; quelques exemples, non exhaustives :
-        Le grand New York Times, organe de référence des bobos bien branchés, comparait la loi pour l’interdiction du port du voile intégral  dans les lieux publiques avec, tenez bon… la décision des talibans de voiler leurs femmes ! Avez-vous compris ? Moi non.
-        CBS a parlé de « l’arrestation de leader musulman Dieudonné »
-        Dans le  The New Republic, le journaliste James McAuley  donne dans des hallucinations : « La République française, bastion d’une abstraction de la liberté d’expression et de parole, a délibérément exclu les voix musulmanes – et d’autres indigénats – du discours public. Ce silence est allé de pair avec une subjectivité coloniale qui a persisté jusque dans la métropole.»  Bref, quand on fume de la moquette en excès, voilà ce que ça donne. Un peu de tempérance, Mc Auley, trop de shit nuit à la santé !
-        L’ambassadeur de France aux E. U., M. Gérard Araud, a trouvé (je ne sais pas ou) une vrai perle : « La France devrait abandonner sa politique gaulliste raciste » !!! Quand je dis qu’ils tirent trop sur les joints en exerçant le métier de journalistes, je dois avoir raison.
Enfin, heureusement que ce n’est pas ça l’Amérique la majorité des réactions et prises de position ont été plus que positive. Un seul exemple, la une de Daily News, le 4eme tirage national qui a titré : « Vous laisser tomber le monde ! »
                                               




Heureusement aussi que les bobos, comme chez nous, sont minoritaires. Mais ils sont lourds, très lourds, comme les nôtres. Les élections à mi mandat à la Chambre de Représentants ont eu comme un avant goût de tsunami (comme chez nous, au Sénat) et les présidentielles s’approchent chez eux (comme chez nous)  et la bastonnade sera aussi sévère. 

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