mardi 10 mai 2016

MARXISME, UNE FAILLITE UNIVERSELLE

Nous avons connu, certains d’entre nous ont même vécu, les faillites spectaculaires des pays marxistes sous diverses bannières, mais toutes se réclamant et appliquant les théories du célèbre barbu et son acolyte Friedrich Engels : les pays communistes du glacier soviétiques, les pays asiatiques plus proches du maoïsme, et le nombre de pays africains qui ont adopté diverses variantes. Tous ces régimes ont pour la plupart disparus après avoir laissés derrière eux des dizaines de millions de morts, déportés, et/ou exilés, sans oublier le désastre économique et social des pays respectifs.
Ce qui est intéressant, c’est le fait que  nombre de nos « intellectuels » attablés au café Flore ou aux Trois Magots, nous expliquaient que le  beaujolais nouveau cépage marxiste était le mirage contre tous les maux de la planète. Souvenez-vous ! Après des décennies d’admiration béate (et bête)  du pays du « socialisme réel » - l’URSS - et son génial petit père des peuples, la réalité leur à sauté à la figure, suivie de l’implosion spectaculaire du bloc communiste des pays de l’Est.
Mais entre temps, les mêmes illuminés aveugles (accompagnés de nouveaux, car la c…ie est, elle aussi, contagieuse) ont trouvé ailleurs les nouveaux Eden et leurs idoles.
Il y a eu la joie du maoïsme en Chine. Ni les massacres commis ni la déroute économique n'ont pas réussi leur ouvrir les yeux. Bien plus tard, la transformation de la Chine (de même que le Vietnam et Laos) en pays  dominés par un libéralisme sauvage, tout à l’opposé de la vulgate marxiste, finira à les refroidir.
Au Cambodge, les thuriféraires de Pol Pot furent un peu moins nombreux et pendant moins longtemps ; le génocide d’un tiers de la population khmère et la chute vertigineuse du régime a eu raison de leur croyance de source divine.
Que dire des pays africains tentés par cette sinistre  idéologie qui ne produira que misère, fuite des populations et des meurtres à n’en plus finir ? La chute finale, chantée par les adeptes de l’Internationale, fut la même.
En Amérique Latine la majorité des pays ayant connu le  bonheur des concepts de la « lutte des classes », du « matérialisme dialectique » et de l’anticapitalisme sont arrivés en retard par rapport à ceux précédemment cités. A l’exception de Cuba qui sous la houlette de son « lieder maximo » (actuellement en robe de chambre et fauteuil roulant) a joué la partition soviétique de bonne heure.
Quelle est la situation économique et politique dans les pays marxistes de cette région du monde à l’heure actuelle ?
-          Cuba, après la mort de l’URSS qui tenait l’économie cubaine sous perfusion, est tombé dans un état de pénurie persistante et généralisée. L’économie souterraines et les trafics de tout ordre sont devenus monnaie courante. Cuba fut aussi obligé s’ouvrir au tourisme pour obtenir un minimum de devises permettant la survie de la population. Un facteur important qui a permis de limiter la ruine totale fut le transfert  d’argent provenant des millions d’ex réfugiés dans « l’enfer capitaliste », principalement aux Etats Unis. Enfin, des assouplissements de la rigidité du régime et son ouverture vers le monde libre ont conduit au réchauffement des relations avec les E. U. Que reste-t-il du marxisme dans cet Etat loué par des personnalités d’une gauche française obtuse et aveugle de Danielle Mitterrand jusqu’aux dirigeants du moribond PCF ? Quelques slogans ici et là, mais surtout l’espérance d’un bond économique avec les dollars de l’oncle Sam.
-          L’exemple le plus pertinent de l’écroulement de cette sinistre idéologie, c’est le Venezuela. Pays prospère, doté des richesses naturelles énormes (parmi les plus grandes réserves pétrolières du monde)  est réduit à une misère totale de la population, une pénurie des produits de première nécessité, un désordre économique et monétaire sans précédent. Tout cela est le « produit » du Commandante Chavez et sa révolution bolivarienne qui a dilapidé la richesse du pays en appliquant une politique démente, mais toujours  d’appellation d’origine  contrôlée marxiste. Malgré les encouragements dithyrambiques de certains  adeptes français (Mélenchon, Edwy Plenel et autres « cons qui marchent » comme disait le regretté Michel Audiard) il n’a pas fallu plus de 15 ans pour vérifier l’effet catastrophique du régime chaviste.
J’ai écris « faillite universelle » ? Je vous présente mes excuses les plus plates, je me suis un peu trompé. Il demeure encore deux pays dont l’expérience est encore en cours avec force et vigueur :
-          -  la sinistre Corée du Nord dont la survie de sa population est assurée par des pays tiers sous la menace d’une utilisation de l’arme nucléaire et…
-        -   le réduit gaulois, notre pauvre France, qui  applique partialement les mêmes principes éculés marxist-léninistes. Il s’agit  principalement des secteurs publics,  avec le soutient total et implacable de toute sorte de sectes syndicales (CGT, SUD, FO, UNEF et autres), politiques (Front de Gauche avec un PCF en putréfaction, les khmers verts de EELV) et des ramassis scribouillards dont le nombre m’empêche de les citer, tous accompagnés par des anarchistes, nihilistes fous, casseurs genres « black blocs », « no borders » et similaires.
Beaux exemples pour tout ce qu’on ne doit pas faire…


1 commentaire:

  1. Well said and done. I will second it. The people with personal experience of these evil regimes are responsible to talk about and wake up the ones who are still dreaming of a "socialist/communist paradise.

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