jeudi 1 décembre 2016

FRANCOIS BAYROU : MELANGE DE SAVONAROLE ET DE DONALD TRUMP

Regardant l’interview de M. Bayrou du 30 octobre sur France 2, j’ai eu un sentiment de profond malaise, la même malaise que j’ai ressenti, il y a plusieurs années, après une longue conversation avec un ami atteint de schizophrénie.
En effet, je pense sincèrement que François Bayrou relève d’un cas psychiatrique et je ne suis pas le seul à avoir pensé. Je me rappelle les propos d’un de ces anciens lieutenants qui m’expliquait que Bayrou  prend toutes les décisions (même les plus importantes) tout seul, n’écoutant aucun conseil.  Et ceci parce qu’il se sent investi d’une mission divine se considérant un mélange entre Jeanne d’Arc et Charles de Gaulle. Le SAUVEUR en quelque sorte. Par ailleurs sa propension de se prendre pour L’UNIQUE de Gaulle actuel, il l’a énoncé lui-même, quand un autre de ces proches, Jean Marie Cavada l’a prévenu qu’il quitte aussi le MODEM.
C’est pour cette raison que pratiquement toutes les personnalités de son parti l’ont abandonné, à l’exception de Mme de Sarnez. Même M. Jean Lassalle, le fidèle entre fidèles n’a pas résisté, en partant avec armes et bagages.
A titre personnel, je pense  que F. B. incarne simultanément Savonarole, (le moine fou et dangereux du XV-e siècle qui menaçait tous les responsables  et les citoyens « hérétiques » de Florence  d’être condamnés aux feux de l’Enfer) et  Donald Trump dont il utilise la phraséologie démagogue-populiste.



Regardez les photos de ces trois personnages, imprécateurs, menaçants, annonçant l’apocalypse. Ne se ressemblent –ils pas ?  En plus, Donald Trump parait indiquer avec sa main gauche, l’arrivé d’un nouveau Messie, sauveur suprême de son pays et peut être de l’univers, qui sait ?  Vu l’importance dont il s’affuble lui-même…
Une différence de taille : Donald Trump préconisait bruyamment plein de mesures populistes et farfelues, sans avoir la moindre intention de les mettre en pratique (nous avons  déjà plein d’exemples) tandis que Savonarole préparait déjà les bûchers avant d’expier lui-même.
Quittant l’humour, je pense que j’avais raison déjà en 2007, entre les tours des élections présidentielles, en écrivant sur son propre blog de campagne (ce qui m’a attiré un flot d’injures très…centristes) : « M. Bayrou, vous êtes un mauvais perdant et vous deviendrez un perdant tout court » Apparemment, je n’étais pas le seul à avoir cette pensée :


Nous avions raison, et de dégringolade en dégringolade il finira en ermite de la politique dans sa bergerie du Béarn.


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