lundi 13 février 2017

LA MEUTE DECHAINEE, SUITE ET PAS FIN


Oui, la meute journalistique (heureusement pas tous, mais une grande majorité) continue de tirer aux boulets rouges (et puantes) sur la personne de François Fillon. Eux,  qui devant un assassin ou un terroriste pris sur le fait font des contorsions verbales de type « le présumée meurtrier »  dans le cas de M. Fillon ne connaissent pas la présomption d’innocence. Et le tir ne s’arrête pas !
Ce matin 13 février, j’écoutais sur RMC l’émission les GG ; donnant la parole à un auditeur qui s’est « permis » de critiquer les journalistes (impardonnable) le chroniqueur lui retire la parole en expliquant : un filloniste qui attaque…Voyez-vous, maintenant l’insulte à la mode, le plus gros mot est inventé, c’est «  filloniste » !
Pire, le même jour vers 15 heures un aboyeur (avec mes excuses pour les chiens, braves animaux) nous a tenu le cracheur moitié du temps des infos avec des attaques anti-Fillon. Lui, qui d’habitude bouffe du curé à la longueur de journée, a pris comme témoin à charge même le curé de l’ile de la Réunion et en plus il ne finissait pas ; une vrai  jouissance verbale.
Ce soir, je jure qu’on verra les mêmes « jouissances » sur les chaines d’information télévisées. Rien, mais absolument rien dans ce mode n’a plus d’importance, le principal c’est d’abattre Fillon.  
Et ils sont soutenus par des « manifestants pacifiques» qui empêchent  un candidat pour l’élection présidentielle de faire campagne ; belle exemple de démocratie ! Et ne me dites pas qu’il s’agit de l’extrême droite ; non, ces nouveaux fascistes, directement  inspirés des chemises noires de Benito ou des chemises brunes d’Adolf sont issus de la même mouvance que les journalistes ci-dessus mentionnés, enchainés ou déchainés. Avec d’autres moyens et plus de virilité, bien sur.
J’ai quand même une petite satisfaction. Des groupes de citoyens sympas, décrits par les mêmes journalistes comme des « victimes de notre société », des « révoltés contre les injustices » et j’en passe, se sont pris violemment à certains journalistes. L’arroseur arrosé. Mais cette fois-ci, ils ne bénéficient plus de l’indulgence de la corporation, comme quand ils agressent des gens, brulent des voitures, détruisent des écoles et attaquent des policiers, des pompiers et des médecins. Non, tout le reste est permis, mais de s’attaquer aux journalistes, attention ! Crime de lèse majesté.

Enfin, j’espère que la population et particulièrement les électeurs, auront enfin une indigestion devant cet acharnement continu et ils vont les envoyer où je pense. Comme aux Etats Unis ! Par contre, je doute fort qu’ils auraient l’hauteur d’esprit et l’élégance d’un journal comme New York Times, de reconnaître leur erreur. C’est trop leur demander, hauteur d’éprit, élégance, savoir vivre, les ci-dessus ne connaissent pas.   

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